Fausse idée : Le chèque est-il vraiment has-been ?

Fausse idée : Le chèque est-il vraiment has-been ?

Fausses idées, Banque & Assurance

1,2 milliard de transactions par chèques, c’est has-been ? 

Le chèque reste l’un des moyens de paiement plébiscité par les Français contrairement aux autres pays européens. Aujourd’hui, 7 chèques européens sur 10 sont émis en France. La France reste l’un des plus gros utilisateurs de chèques dans le monde aux côtés des États-Unis et du Brésil. 

Pourquoi le chèque reste-t-il autant utilisé en France malgré les évolutions de comportement des consommateurs ? 

Le chèque : une exception à la française  

Plusieurs rapports ont annoncé sa mort, mais le chèque fait de la résistance en France, et ce malgré l'explosion des paiements sans contact pendant la pandémie. « Avec 614 milliards d’euros échangés en 2020, il reste le troisième moyen de paiement scriptural en montant, derrière le virement et le prélèvement, toujours devant les paiements par carte (hors retraits) » indique le rapport de la Banque de France. D'ailleurs, le chéquier est utilisé par huit Français sur dix pour des sommes importantes : en 2020, le montant moyen du chèque atteint les 522 euros. 

Ainsi, nombreux sont les facteurs qui expliquent le maintien du niveau d’utilisation du chèque en France :  

  • Pour les transactions du quotidien, que ce soit entre particuliers ou entre sociétés, quoi de plus simple qu’un chèque ? 

  • N’est-il pas vrai qu’il est plus facile de dire pour effectuer un paiement ou un remboursement : « Je te fais un chèque ? » plutôt que « C’est quoi ton RIB ? »  

  • Que deviendrait une caution sans « chèque de caution » ? 

  • Pourquoi toutes les néo banques proposent aussi des chéquiers à leurs clients ? 

Les établissements bancaires offrent à leurs clients particuliers, quel que soit leur âge, ou entreprises, toute une palette de moyens de paiements pour s’adapter à leur usage, à leur quotidien et surtout à la prestation ou au produit acheté.
Les clients choisissent le moyen de paiement de leur choix, espèces, chèque, carte bancaire (avec ou sans contact), virement instantané ou planifié, SEPA, paiement par mobile, paylib, « Instant Payment », … selon le contexte d’achat. 

Si les particuliers, comme les professionnels, tendent à évoluer vers des moyens de paiements digitaux, force est de reconnaitre que le chèque reste un outil privilégié, gratuit et facile d’utilisation face à des bénéficiaires qui ne disposent pas d’autres solutions d’acceptation.   

« Ainsi, les clients utilisent les moyens de paiements en fonction du niveau de praticité attendu. » 

La fraude me direz-vous ?  

En France, le chèque se dématérialise de plus en plus, soit par obligation de procéder à la réconciliation des chèques papiers physiques avec leur version numérique ; soit pour assurer un crédit en compte plus sécurisé et plus rapide (date de valeur à réception du fichier numérique pour les entreprises et à réception de la photo du chèque pour les particuliers). 

Et si nous assurions également son émission ? Il ne serait plus physiquement dans le sac ou la poche du consommateur. Le chèque s’utiliserait de façon sécurisée via une application mobile ou sur le site de la banque : le « webchèque » est une solution NUMEN qui sécurise l’émission, le paiement et limite très fortement la fraude. 

Et si nous garantissions également sa réception ? En 2020, les clients des banques sont devenus des utilisateurs multi-moyens de paiements, la situation sanitaire a boosté le paiement digital, mais le Chèque reste un moyen de paiement très apprécié pour certains usages et mérite toute l’attention des Banques.  Alors Numen l’a imaginé moderne et hybride ! 

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